mercredi 11 juillet 2007

Les Français et les mouches

Je suis de retour à Kuujjuaq, la ville... pleine de mouches. J'arrive juste au bon moment. Toute la durée de mes vacances, il n'y en avait pas et il fallait qu'elles sortent la veilles de mon arrivée. Il faut voir le bon côté des choses, je vais me muscler les bras à force d'essayer de chasser les moustiques. Je me suis fait dire que le pire n'était pas encore arrivée et je suis déjà tannée! Partons du début car il y en a des choses à dire....
Étape 1: Vol Québec-Montréal
Vol bien plaisant de 50 minutes qui a débuté avec un paiement obligatoire de plus de 100$ pour accomoder ma valise supplémentaire. On aime bien Air Canada mais je préfère First Air. Au moins eux, ils autorisent les troisième valise! Outre ce détail, tout c'est bien déroulé jusqu'à Montréal.
Étape 2: Vol Montréal-Kuujjuaq
En attendant l'embarquement, j'ai discuté avec une collègue de travail d'un autre village. Ce divertissement m'a empêché de remarquer la quantité phénoménale de gens qui s'attroupait autour de la porte d'embarquement. Quand je dis quantité phénoménale, je ne mens pas. Il y avait un super groupe de Français (bon, ils n'étaient peut être pas tous des Français alors je vais élargir la définition... appelons-les des Européens qui parlaient français). Nous étions très loin du maximum 60 passagers de mes derniers voyages (ou du 12 passagers dont plusieurs personnes m'ont parlées). Parmis ces Européens, il y avait une petit vieille (plus de 60 ans) qui venait participer à la croisière (oui, c'est la raison de leur voyage organisé) pour voir les fameux ours blancs. J'espère qu'elle ne sera pas trop déçue si elle n'en voit pas!
Nous avons eu droit d'entrer dans l'avion par la porte avant (contrairement à la petite marche de santé nous permettant d'entrer par la porte arrière), ce qui était une première pour les habitués. Les 32 rangées de sièges étaient tous bien remplies. C'était un peu inquiétant (compte tenu du fait que je n'avais jamais été préparé à avoir autant de gens se rendant en direction de Kuujjuaq dans le même avion). L'idée qui m'a traversé l'esprit en mangeant c'était que ça serait le bordel total une fois à l'aéroport. Et... c'est exactement ce qui est arrivée. Prenez note ici que l'aéroport de Kuujjuaq est particulièrement petit, que le tapis roulant à baggage l'est également et qu'un avion provenant des villages est arrivé en même temps (cela étant dû à un retard d'une heure de notre vol). Pour fair eune histoire courte, la remise des valises à été L'ENFER! (retour en force d'une vieille expression ici). L'aéroport était complètement plein, les Français monopolisaient tout le chariot à valises, refusaient d'écouter les ordres du responsable des valises, bref, me tombaient royalement sur les nerfs... C'est à ce moment que je me suis dit: "Viviane, t'es de retour à Kuujjuaq, y'a pas de presse".
Étape 3: l'attente du service aux patients
Quand j'ai finalement pu avoir mes valises, je suis sortie attendre le service aux patients (fallait bien que je puisse avoir un lift pour retourner chez moi). C'est probablement une des pires idées que j'ai eues depuis longtemps car le festivail des moustiques est commencé. J'ai rarement vu /eu (on peu aussi lire jamais vu) autant de mouches, maringouins et autres bibittes volantes autour de moi. Mon chandail-filet me sera d'une certaine utilité... je le sens.
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Détail final, j'ai réussi à installer la connexion sans fil à la maison. Le tout fonctionne bien et est protégé par un mot de passe. Je suis géniale!

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