La cour.... c'est mon deuxième amour

J'ai passé la journée en cour hier. Finalement, on aurait pu appeler ça la journée des cas à Viviane. La journée de protection avait 5 dossiers à traiter dont trois étaient les miens. J'ai donc débuter et terminer la partie protection. La juge a eu une petite pause de mon moi-même entre la partie protection et jeunes contrevenants. À la demande générale, je me suis dépêchée à retourner à la cour après cette pause (pour ne pas les priver trop longtemps de mon incroyable personne) pour agir en tant que délégué provincial pour nos gentils petits adolescents délinquants. J'ai dû y retournéer églament ce matin. Après beaucoup trop d'heures au palais de justice (dont la grosseur n'a rien à voir avec le palais de justice de Québec) j'ai maintenant plein de rapports à écrire et on oublie le temps libre au bureau d'ici à ma prochaine sortie. Chose terriblement plaisante (dans le bon sens du terme) notre avocat m'a dit que la juge lui a dit que j'avais un bon potentiel et que mes témoignages étaient clairs et concis, ce qu'elle a très bien aimé. Cool n'est-ce pas. En tout cas, moi je trouve ça super.

vidéos

Il y a maintenant une option vidéo que je vais tenter à l'instant de faire fonctionner (finalement, après 5 essaies et toujours pas de vidéo, vous ne verrez le dit vidéo). Si tout va pour le mieux (c'est pas arrivé), vous pourrez (lire ici auriez pu) constater de quoi peuvent avoir l'air les gens qui s'aventurent dans le pays des mouches... l'image n'est pas des plus claire (pour cause de il faisait noir) mais on comprend. Avec le pas de soleil du dernier mois et le froid qui l'accompagnait, on voit un peu moins de scènes comme celle-ci. Cela ne veut toutefois pas dire qu'elles ont disparues...

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Dans un autre ordre d'idée, mon dos va mieux. J'ai retrouvé un peu de liberté dans mes mouvements, la douleur s'efface tranquillement et je dors comme jamais (effet secondaire de la pillule jaune-orange). La température est encore merdique mais au moins on a eu droit à presqu'une semaine de beau temps. Certains diront que c'est le départ de la boss pour ses vacances qui a fait sortir le soleil.... la théorie manque de preuves malgré que pour le moment son départ coïncide avec le retour du soleil.

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Dernière chose avant de partir, nous avons maintenant Radio-Canada. Les oreilles de lapin de Marilize collées sur le mur nous permette de voir, et d'entendre (et non seulement entendre comme sur la télévision du salon), ce qui joue à Radio-Can. On va pouvoir écouter les nouvelles (et apprendre avec le moins de délai possible la mort de la mairesse Boucher [ce fût un choc, une terrible nouvelle]).

La grande malade

Mon petit mal de dos de lundi est maintenant un spasme musculaire intense. À mon grand déplaisir, j'ai droit à aujourd'hui et demain de congé, pas de garde en fin de semaine et un potentiel retour au travail lundi. Tout dépend si à ce moment là je vais pouvoir rester plus de 15 minutes debout sans avoir trop mal (de même qu'assis ou coucher). Le point négatif dans tout ça c'est que j'ai pu grand film à écouter à la maison... Ce mal de dos m'empêche également de courrir après M. Charest qui est en ville pour deux jours.

Encore la température

On est à la mi-Août, après un peu plus d'un mois de températures franchement déprimante, on a droit à une journée de plus de 20 degrées, juste assez de vent pour chasser les moustiques et un taux d'humidité relativement faible..... serait-ce l'été indien?

J'ai vu le bleu du ciel!

En cette fin de journée, Mère Nature a été gentille envers nous Kuujjuamiut et a fait poindre un peu de ciel bleu et de soleil. Ma recharge de vitamine D est faite. Je devrais pouvoir toffer jusqu'à mardi matin. Élément cependant un peu décourageant, les journées diminuent à vue d'oeil (autant elle augmentait à la même vitesse il n'y a pas trop logntemps de cela). Voilà qu'à 20h45 il fait presque complètement noir. Ça va être beau en octobre, ou pire encore en décembre.

Fin du Aqpik jam

Hier soir était la dernière soirée du Aqpik jam, le festival de musique de Kuujjuaq. Le tout c'est terminé avec un spectaculaire feu d'artifice d'une durée de 30 minutes. C'est loin des Feux Loto-Québec mais c'est étonnant ce qu'ils sont capables de faire par ici. J'étais encore une fois déjà couché lorsque les feux ont commencé. Après 10 minutes à entendre les explosions, je me suis décidée à regarder par la fenêtre. La dernière fois, j'entendais très bien les explosions mais je ne voyais pas les feux. Cette fois-ci j'étais aux premières loges. De la fenêtre de ma chambre, on voyait tout. J'en ai profité pour tester la fonction feux d'artifice de mon appareil photo (résultat que vous pouvez voir ci-haut). J'ai aussi fait un petit film, que vous verrez peut-etre un jour.

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Dans un autre ordre d'idée, veuillez prendre une minute de silence pour la disparition de mon premier portable... Celui avec qui j'ai écrit de nombreux travaux d'université, avec qui j'ai commené ma maîtrise et qui m'a accompagné dans l'avion lors de mon premier voyage en direction de Kuujjuaq. C'est un moment triste qu'est son départ.

T'es pas game!

Les pieds sur le sable.... (Fred, tu noteras que, contrairement à toi, je n'ai pas de marques de sandales... c'est dû au manque de soleil dans le coin).

Je me promenais sur la plage avec Carolyn quand une roche a attirée notre attention. Tout naturellement, nous en sommes venues à la conclusion que ça pourrait être comique de monter sur la-dite roche. Chose dite, chose faite. Ça a pris 5 minutes pour que le bas de nos pantalons roulés soit mouillé. Au diable le roulage, le reste de la marche c'est fait les jeans déroulés et bien mouillé. Sortie somme tout bien plaisante...

on es-tu au nord?

bah! pas de titre

Petite anecdote de ma journée. Je vais rencontrer une famille d'accueil ce matin. J'entre dans la maison et la madame dormait sur le matelas dans le salon. Clairement, je la dérange. Je quitte donc le domicile en m'excusant d'être venue la voir si tôt. Je sors. J'entre dans la voiture. La voiture refuse de démarrer. J'entre à nouveau dans la maison de la dame pour lui demander si je peux utiliser son téléphone. Finalement, je passe une heure chez elle à attendre qu'on vient booster la van. (la dame a fini par se lever, se mouiller les cheveux, s'habiller et déjeuner pendant l'heure où j'étais là). Je me compte bien chanceuse que ça se soit produit alors que j'étais chez une gentille dame....

Béquilles

Ça fait longtemps que j'ai pas trouvé de quoi de drôle de même. Il faut bien être au nord pour que ça arrive. Une de mes collègues de travail a eu un accident hier soir. Elle n'a pas vu les marches qui permettent de passer de la section billard à la section babyfoot du bar et est tombée. Tout allait bien jusqu'à ce matin où elle est allée voir le médecin et est revenue avec un os du pied cassé et ... UNE béquille. Une seule car c'est tout ce qu'il y avait à l'hôpital. On est même allée à l'entrepôt, rien à faire, il n'y avait pas d'autres béquilles. En après-midi, je suis passée à l'hôpital pour avoir une canne (tant qu'à marcher avec une béquille, aussi bien avoir une canne... même si ma collègue n'est pas supposé marcher sur son pied). C'est là qu'on m'a dit que le stock de béquilles avaient augmenté un peu grâce... à un message au FM demandant aux habitants du village qui n'avaient plus besoin de leurs béquilles de bien vouloir les rapporter (tel qu'il se doit) à l'hôpital. Il ne faut jamais sous-estimé le pouvoir du FM!

Température

Est-ce que je vous avais dit qu'il faisait pas beau? La température est inférieure à 10 degrés. Point positif, ça fait 4 heures qu'il ne pleut pas... et on annonce un potentiel de beau temps pour samedi...

l'été est fini, place à l'automne

Woah! Les saisons passent vite dans le coin. Très vite. Après l'hiver, il y a eu un semblant de printemps, puis l'hiver encore (les accumulations de neige du mois de juin), suivi de la saison où tout est brun, pour s'étirer dans la saison interminable des mouches (qu'on peut aussi appeler été) et voilà que maintenant c'est l'automne. Depuis deux jours, il fait moins de 10 degrés, il fait gris et il pleut. On a eu droit à pas mal toute les sortes de pluie mais la plus courante est le mouillassage constant accompagné de vent du nord. Ça fait deux jours que l'on vit en pleine journée pluvieuse du mois de novembre. Le genre de journée où on a l'impression que la pluie va se transformer en neige, où les gouttes sont hyper froides et le vent glacial.

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Dans un autre ordre d'idées (mais quand même assez près), j'ai fait un tour de 4 roues dimanche, sous la pluie et en bravant le froid. Les deux parties de mon manteau se sont unies pour former mon manteau d'hiver complet. Ajoutons à cela un foulard et des mitaines et mon kit était complet. J'ai passé un très bon temps dans la toundra. Cependant mes bottes de marche n'ont pas beaucoup aimé le voyage. Elles sont encore bien mouillées d'ailleurs (après plus de deux jours). C'est fou comme ça prend du temps à sécher.

Taxi 2

Je vous ai déjà parlé de mes aventures avec le taxi de Kuujjuaq. Et bien en voici une autre. J'ai passé la soirée avec Caroline, qui garde la maison d'une amie. La maison de son amie se trouve pas mal à l'autre bout du village par rapport à ma maison. Mon plan A était de téléphoner à Nicole (fille avec qui je travaille et qui est on-call, donc qui a la van) pour qu'elle vienne me chercher. Je lui ai téléphoné, pour apprendre qu'elle n'a plus le téléphone depuis aujourd'hui. Alors je la fais pager pour qu'elle m'appelle là où j'étais (vous voyez ici l'erreur dans mon plan... quand on ne peut pas téléphoner à quelqu'un, c'est généralement parce que cette personne ne peut pas nous téléphoner non plus). Je passe donc au plan B: mon ami le taxi. Le problème du plan B est le suivant: la maison où je me trouve n'a pas de numéro, elle est située dans un coin où les gens ont assez d'argent pour ne pas faire affaire avec le taxi et la rue n'a pas de nom. Résultat: le chauffeur ne c'est jamais présenté. J'aurais pu m'en douter quand il m'a demandé le numéro de maison 6 fois et raccroché au nez. J'ai donc passé au plan C (toujours utile de se faire plusieurs plans): téléphoné à un ami. Autre plan contenant une faille, je n'avais pas mon agenda avec les numéros du monde. Par contre, je ne connaissais par coeur le numéro de Léo (vive les numéros plein de zéros). Une chance pour moi, Léo a une voiture et il a pu me donner un lift. Qu'ai-je appris de cette expérience: toujours avoir le numéro de la maison où l'on se trouve (ou du moins le numéro du voisin) si on veut avoir un taxi.