Je vous ai déjà parlé de mes aventures avec le taxi de Kuujjuaq. Et bien en voici une autre. J'ai passé la soirée avec Caroline, qui garde la maison d'une amie. La maison de son amie se trouve pas mal à l'autre bout du village par rapport à ma maison. Mon plan A était de téléphoner à Nicole (fille avec qui je travaille et qui est on-call, donc qui a la van) pour qu'elle vienne me chercher. Je lui ai téléphoné, pour apprendre qu'elle n'a plus le téléphone depuis aujourd'hui. Alors je la fais pager pour qu'elle m'appelle là où j'étais (vous voyez ici l'erreur dans mon plan... quand on ne peut pas téléphoner à quelqu'un, c'est généralement parce que cette personne ne peut pas nous téléphoner non plus). Je passe donc au plan B: mon ami le taxi. Le problème du plan B est le suivant: la maison où je me trouve n'a pas de numéro, elle est située dans un coin où les gens ont assez d'argent pour ne pas faire affaire avec le taxi et la rue n'a pas de nom. Résultat: le chauffeur ne c'est jamais présenté. J'aurais pu m'en douter quand il m'a demandé le numéro de maison 6 fois et raccroché au nez. J'ai donc passé au plan C (toujours utile de se faire plusieurs plans): téléphoné à un ami. Autre plan contenant une faille, je n'avais pas mon agenda avec les numéros du monde. Par contre, je ne connaissais par coeur le numéro de Léo (vive les numéros plein de zéros). Une chance pour moi, Léo a une voiture et il a pu me donner un lift. Qu'ai-je appris de cette expérience: toujours avoir le numéro de la maison où l'on se trouve (ou du moins le numéro du voisin) si on veut avoir un taxi.
jeudi 2 août 2007
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