Y'a des journées où il y a des hauts et des bas. Aujourd'hui en est une. Il y a eu plusieurs petits hauts, plusieurs petits bas, un peu de découragement, puis tout rentre dans l'ordre.
Premier élément positif de ma journée: j'ai finalement été capable de changer les touches sur mon clavier. Je peux maintenant écrire en français sans passer des heures à chercher les accents. Ça m'aura pris deux semaines (pas à temps plein quand même) mais j'ai réussit. Une chose de moins sur ma liste. Parlant bureautique, j'ai passé la commande pour qu'on arrange le bureau d'ordinateur. Y'a toujours ben des limites à être installer en broche à foin. Je veux pouvoir écrire sans me défaire les poignets (une autre bonne chose de régler).
Deux téléphones en moins de 5 minutes pour me dire que deux de mes clients vont mal. Hum... belle semaine en perspective. Disons qu'on apprend vite les limites du système (et ses lacunes). C'est pas moi qui prend des décisions mais si c'était moi, bien des choses changeraient.
[Petite parenthèse sur des éléments appris pendant mon heure de dîner avec des infirmiers/ières et le pharmacien. C'est normal si on se fait téléphoner à la maison par la directrice général de l'hôpital, puisque les gens vont la voir dans son bureau lorsqu'ils ont une plainte à faire. Essayez de faire ça dans le sud... Est-ce que quelqu'un connaît même le nom du directeur général de l'hôpital?]
10h00. C'est l'heure de la pause du matin. La boss nous avait donné la permission jeudi d'aller voir le départ de la course de motoneige. Il s'agit d'une course prestigieuse dont le prix est vraiment extraordinaire. 12 000 ou 12 500$ pour le premier prix, 10 000$ pour le deuxième et j'écoutais pas pour le troisième (désolé pour ceux qui aurait voulu le savoir). Il s'agit de suivre la "trail" de la rivière et de se rendre à George River (le village à droite de Kuujjuaq sur la carte... le nom en anglais est beaucoup beaucoup plus facile à dire) et de revenir. C'est un voyage qui prend habituellement 8 heures à faire (aller seulement) lorsqu'on roule à une vitesse normale. L'an dernier, le gagnant (fils de ma boss) l'a fait en 4h30 (aller-retour). La vitesse moyenne de croisière est supérieure à 140 km/h. La majorité ont des ski-doos montés pour ça qui coûtent les yeux de la tête. Un hélicoptère les suit et ramène les blessés jusqu'à l'aéroport. Aux dernières nouvelles, il y a eu seulement un blessé. Aux dires des experts (des Inuit quelconque), ce n'était pas une belle journée aujourd'hui pour faire la course parce qu'il y avait trop de poudrerie et que la piste était très laide (gel-dégel). Le départ à eu lieu vers 10h10, les premiers étaient de retour vers 15h00. On c'est rendu sur le bord de l'eau (près de chez Shell... pour ceux qui connaissent). On voulait aller à la ligne de départ mais c'était en plein milieu de la rivière. Sans motoneige ou 4 roues (et surtout parce que les deux filles du travail n'avaient pas leur bas de suit et qu'il vente pas mal beaucoup sur l'eau) ben on est restées sur le quaie, puis dans l'auto. Toute la journée il y avait une retransmission des moments forts de la course à la radio. Bien entendu, tout était en Inuktitut et tout ce qu'on peut comprendre ce sont les noms et les numéros de dossard des participants (les numéros sont dit en anglais, c'est moins long). Donc je ne peux pas vous dire qui a gagné avant demain (ma boss va toute nous compter ça).
Mes commentaires d'aujourd'hui sont loin d'être dans l'ordre, mais je considère que ce n'est pas bien grave. Le soleil se lève maintenant beaucoup trop tôt à mon goût (4h45). Ça fesse un peu trop et j'ai pas encore eu le temps d'aller acheter des sacs de vidange noir. Je crois que je vais en prendre au bureau... ca va me coûter moins cher.
La passe du William. Le nom Viviane est apparamment quelque chose de difficile à prononcer au premier abord par les Inuits. Je ne sais pas trop pourquoi puisq'ils ont des noms tellement plus complexe (tout est une question de point vue vous me direz). Bref, un éducateur du group home m'a téléphoné aujourd'hui et il a été incapable de prononcer mon nom correctement et ce, même après que je le lui ai épellé. J'ai donc accepté l'idée qu'il m'appelle William pendant toute la conversation, ce qui était beaucoup mieux que les multiples essais qu'il avait fait avant. Je l'ai rencontré dans l'après-midi (où il m'a salué en disant "hi William"). Ne vous inquiétez pas, il sait maintenant comment prononcé mon nom... même s'il continu à m'appeler William. J'ai généraliser le commentaire en disant que les Inuits avaient de la difficulté parce que trois des jeunes qui étaient au gorup home ont également eu de la difficulté à dire mon nom. Et oui... leur premier essais était William.
En marchant dans le village, on peut trouver plein de restant de la chasse aux oeufs/cadeaux. Il y a plein d'enveloppes vides qui traînent un peu partout. La télé 42" n'a pas encore été réclamée mais ça ne devrait pas trop tarder. L'avoir su plus tôt, j'aurais passer mon avant-midi de dimanche à chercher des enveloppes plutôt qu'à faire du ménage.
Dernière chose, la voisine en diagonale a des chiots. Ils étaient en liberté à mon retour. Ils sont A-D-O-R-A-B-L-E-S.
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*** Nouvelles photos prises aujourd'hui : course, Pâques, chiots. Cliquez sur le lien (c'était beaucoup trop long vous mettre un aperçu ici. Peut être demain (quand mon travail de session sera terminé).
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